WASHINGTON (AFP) –La représentante spéciale américaine auprès des communautés musulmanes, Farah Pandith, a officiellement pris ses fonctions mardi et promis de renforcer les liens avec le monde musulman pour l’aider à résoudre ses problèmes les plus urgents, comme l’extrémisme ou la pauvreté.
La secrétaire d’Etat Hillary Clinton « m’a demandée de trouver les moyens pour construire des partenariats forts et créer de nouveaux liens avec les organisations (musulmanes) », a déclaré Mme Pandith après avoir prêté serment sur le Coran, jurant de remplir sa mission.
« Sous la direction de la secrétaire Clinton, le département d’Etat redéfinit la manière avec laquelle nous travaillons avec les communautés musulmanes à travers le monde », a-t-elle ajouté.
Mme Pandith, qui a immigré enfant aux Etats-Unis en provenance de Srinagar, capitale d’été du Cachemire indien, a promis de travailler en collaboration avec les communautés musulmanes pour répondre aux problèmes « les plus urgents » auxquels elles font face.
Mme Clinton a de son côté indiqué que le rôle de la représentante ne se limiterait pas aux questions de « terrorisme » ou d' »extrémisme ». Cela concernera aussi « tout ce que nous avons en commun, ce que nous espérons tous pour l’avenir de nos enfants », a-t-elle dit, citant la pauvreté ou le changement climatique.
Mme Clinton a ajouté que la représentante travaillerait également sur les « inquiétudes de communautés musulmanes spécifiques », comme « les jeunes musulmans en Europe qui se sentent marginalisés et déconnectés de la société ».
Lors d’un grand discours prononcé au Caire en juin dernier, le président Barack Obama a promis un « nouveau départ » dans les relations des Etats-Unis avec le monde musulman.
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