CALCUTTA, Inde (Reuters) – Deux Indiens ont été contraints d’échanger leurs voeux par téléphone: le futur marié, vivant à l’étranger, n’avait pas suffisamment d’argent pour revenir en Inde.
Tout le village de Murshidabad, dans le Bengale occidental, a pu entendre Irin Biswas, 18 ans, et Safikul Islam, contremaître au Koweït, échanger leurs voeux grâce à un téléphone portable dont la fonction haut-parleur était activée.
« Ils ont déclaré ‘qubul’ (Oui, je le veux) à trois reprises et le mariage a été terminé », a indiqué par téléphone Maulana Alamgir, religieux musulman qui a célébré le mariage, en précisant que cette déclinaison moderne de la cérémonie n’était pas incompatible avec les principes de l’islam.
La mariée, qui a accordé d’innombrables interviews aux médias locaux, a déclaré qu’elle n’avait vu son promis qu’une seule fois lorsqu’il était rentré chez lui pour les vacances.
« Je ne lui avais jamais parlé mais maintenant je lui parle tous les jours », a-t-elle précisé aux journalistes.
Safikul devrait rencontrer sa femme pour la première fois en octobre quand il reviendra chez lui pour les vacances, ont indiqué des membres de sa famille.