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Des doigts coupés d’Occidentaux enlevés en Irak auraient été envoyés aux autorités américaines

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MIAMI (AP) – Cinq doigts coupés appartenant à quatre Américains et un Autrichien enlevés en Irak il y a plus d’un an ont été envoyés à l’armée américaine, ce qui laisse espérer qu’ils sont toujours en vie, a déclaré le frère d’un des disparus.

Les hommes avaient été enlevés lors de deux incidents séparés, à un mois et demi d’intervalle, a précisé jeudi un responsable du gouvernement américain à Washington. L’hebdomadaire autrichien « News » avait le premier rapporté l’affaire dans son édition de mercredi, citant des autorités non précisées travaillant sur l’affaire.

Selon Patrick Reuben, un policier de Minneapolis dont le frère jumeau, Paul Reuben, figure parmi les disparus, le FBI a indiqué qu’il « avait été confirmé que les doigts étaient ceux des otages ». Paul Reuben a été enlevé avec deux autres Américains, Jonathon Cote, 25 ans, et Joshua Munns, 25 ans, et l’Autrichien Bert Nussbaumer, 26 ans, lors du même incident, selon le responsable du gouvernement ayant requis l’anonymat.

Agents de sécurité, ils escortaient un convoi lorsque celui-ci a été pris en embuscade près de la frontière koweïtienne, le 16 novembre 2006. Ils travaillaient pour la Crescent Security Group, une compagnie de sécurité privée basée au Koweït.

Ronald Withrow, 40 ans, de Lubbock (Texas), employé de la société JPI Worldwide, avait de son côté été enlevé le 5 janvier 2007 près de Bassorah.

Dans un communiqué, le FBI a refusé de confirmer que les hommes avaient été identifiés à l’aide des restes humains. « Le FBI a reçu des preuves ADN et mène une analyse », a précisé le porte-parole Richard Kolko.

Francis Cote, le père d’un des hommes enlevés, a indiqué avoir reçu la visite d’agents du FBI récemment, qui lui ont annoncé que des échantillons d’ADN avaient été identifiés comme étant ceux des otages. Lorsqu’il a lu un article sur les doigts, il a contacté le département d’Etat américain, mais n’a obtenu aucune précision. « On nous a dit que le FBI nous rendrait visite », a-t-il souligné.

Un cinquième otage avait été capturé lors de l’embuscade du 16 novembre 2006, l’Américain John Young, 45 ans, mais aucun de ses doigts n’a été envoyé à l’armée américaine.

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