RIO DE JANEIRO (AFP) –Symbole de Rio, la statue du Christ Rédempteur, qui domine la ville du haut du Corcovado, doit subir un important lifting de 3,5 millions de dollars, a annoncé l’Eglise catholique qui a appelé les fidèles à verser leur dîme.
Les travaux de nettoyage et de rénovation de la statue du Christ aux bras ouverts, qui a eu 78 ans en octobre, dureront de quatre à six mois.
Ces travaux ont été estimés à 3,5 millions de dollars par l’archevêque de Rio, Mgr Ornani Tempesta, a rapporté mercredi la presse.
De petites broches en métal doré, qui sont une réplique de la statue, ont été confectionnées et seront vendues 7 reais (4,3 dollars) dans les 252 paroisses de l’archevêché de Rio.
« C’est une manière de faire connaître encore plus le Christ. Nous allons le porter sur la poitrine », a déclaré Mgr Tempesta en lançant cette campagne.
Le géant minier brésilien Vale va également financer une partie des travaux.
Juchée sur un piédestal de 8 mètres de haut, la statue en pierres et ciment érigée au sommet de la montagne du Corcovado mesure 30 mètres et pèse 1.145 tonnes.
La construction de la statue a commencé en 1926 à partir d’un projet de l’ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa qui a cédé tous ses droits à l’Eglise catholique.
Elle a été sculptée par Paul Landowski, un Français d’origine polonaise, et inaugurée en 1931 après cinq ans de travaux qui ont requis la construction d’une route et d’une voie ferrée pour permettre l’accès aux hauteurs du Corcovado (710 m d’altitude).
Classé monument historique depuis 1973, le Corcovado est le lieu touristique le plus fréquenté de Rio avec 1,8 million de visiteurs par an.
Bonjour
Je ne penserai pas que Jesus sera content de cette intervention coutant 3.5 millions alors qu’à ses pieds vivent des gens dans la pire misère du monde…
Quand on pense à Rio de Janeiro, ce qui nous vient immédiatement en tête c’est son carnaval, la samba, des superbes plages peuplées de brésiliennes en bikini très sexy, une ambiance de fête et de vacances.
Rio de Janeiro semble vivre dans un cadre de rêve où la sensualité de la samba et du carnaval attire une nuée de touristes.
Cependant, il ne faut pas occulter la misère qui existe à certains endroits, loin des plaisirs et de l’exubérance de Rio de Janeiro. Les Favelas, ces bidonvilles qui couvrent les collines environnantes et où se concentre plus d’un tiers de la population, sans aucun confort ni éducation. Là y règnent la violence, la drogue et la corruption. Rio est vraiment la ville des extrêmes.
C’est 3.5 millions serait plus utiles pour allèger le malheur de ces gens