Voile intégral: le Collectif des féministes pour l’égalité prône le dialogue

Ce n’est pas l’interdiction qui va régler le problème, ont-elles dit en substance, prônant les vertus des « espaces de dialogue et des discussions sur des projets de société communs ».

« On a tendance dans nos sociétés à punir les victimes », a dit Monique Crinon, ajoutant qu’il fallait « se demander comment faire pour que ces femmes sortent de cet enfermement voulu ou subi ». Selon elle, il ne faut pas interdire les femmes intégralement voilées de l’espace public mais au contraire renforcer les dispositifs d’aide et de soutien à ces personnes.

Mme Crinon a un peu bousculé la mission parlementaire en s’étonnant qu’on « mobilise autant d’énergie pour un épiphénomène ».

Mme Chouder a également surpris les parlementaires en leur disant qu’à son avis, le débat sur le voile intégral était « orienté ».

Toutes deux se sont dites opposées à une loi d’interdiction qui serait un « signe de stigmatisation ».