TEHERAN (RIA Novosti) – Téhéran pourrait recourir à différents outils de pression économique contre les pays où les valeurs islamiques sont injuriées, a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement iranien Gholamhossein Elham, donnant son avis sur le film Fitna du politique nationaliste néerlandais Geert Wilders.
« Le gouvernement iranien utilise le potentiel culturel, diplomatique et, au besoin, diplomatique du pays pour empêcher les actes qui contredisent les vues religieuses », a-t-il annoncé devant des journalistes samedi.
De l’avis du fonctionnaire iranien, certains politiques européens qui, sous le couvert de la défense de la liberté d’expression ont soutenu la projection de ce film anti-islamique se rendent déjà compte de leur tort.
Le représentant du gouvernement iranien a appelé l’Occident à prendre au plus vite les mesures susceptibles de prévenir à l’avenir des insultes à l’adresse de la religion islamique et de ses adeptes.
« Cette nouvelle vague d’islamophobie et de haine envers la religion islamique lancée par les Etats-Unis ne restera pas sans trace dans le monde musulman », a souligné le porte-parole du gouvernement iranien.