ROME (AFP) – Le journaliste italien Magdi Allam, auparavant de confession musulmane et baptisé samedi soir par le pape lors de la « veillée pascale », explique sa conversion dimanche dans le Corriere della Sera et accuse l’islam d’être « physiologiquement violent et historiquement conflictuel ».
Magdi Allam, éditorialiste au Corriere della Sera qui s’est longtemps défini comme « musulman modéré », rappelle dans une longue lettre à son journal que ses prises de position publiques contre l’islamisme et l’extrêmisme musulman lui ont valu des menaces de mort le conduisant à vivre sous protection depuis cinq ans.
« J’ai dû prendre acte que, au delà (…) du phénomène des extrémistes et du terrorisme islamique au niveau mondial, la racine du mal est inhérente à un islam physiologiquement violent et historiquement conflictuel », écrit-il.
Sur le ton polémique qui l’a rendu célèbre en Italie, Magdi Allam raconte qu’au cours des années son « esprit s’est affranchi de l’obscurantisme d’une idéologie qui légitime le mensonge et la dissimulation, la mort violente qui conduit à l’homicide et au suicide, la soumission aveugle à la tyrannie, me permettant d’adhérer à l’authentique religion de la Vérité, de la Vie et de la Liberté ».
Il estime qu’en acceptant de le baptiser publiquement, le pape « a lancé un message explicite et révolutionnaire à une Eglise qui jusqu’à présent a été trop prudente dans la conversion des musulmans », « par peur de ne pas pouvoir protéger les convertis face à leur condamnation à mort pour apostasie ».
Les principaux théologiens musulmans considèrent que l’islam interdit aux musulmans de changer de religion, ce qui est passible de mort dans certains pays.
[ratings]