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DACCA (AFP) – Une centaine de personnes ont été blessées vendredi à Dacca au cours de heurts qui ont duré quatre heures entre plusieurs milliers d’islamistes, opposés à une nouvelle législation défendant les droits des femmes, et les forces de police, a-t-on appris de sources policières.
Les avenues situées aux abords de la grande mosquée de la capitale se sont transformées en champ de bataille lorsque 5.000 personnes armées de bâtons de bambou et de briques ont affronté les forces de police qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes et en faisant usage de matraques.
Les manifestants, qui contestaient des mesures récemment adoptées en faveur des femmes, ont « attaqué la police avec des bâtons de bambou immédiatement après la prière du vendredi », a déclaré le commissaire Mazharul Islam. « Nous avons lancé des grenades lacrymogènes et fait usage de nos matraques », a-t-il ajouté en précisant que des dizaines de personnes avaient été blessées.
Au moins 40 policiers ont été blessés, la plupart atteints par un « déluge » de briques et de pierres lancées par des manifestants, selon M. Islam.
Une cinquantaine de personnes parmi les manifestants, essentiellement des militants de partis islamiques, ont également été blessés et transportés à l’Hôpital universitaire de Dacca, a indiqué une infirmière.
Selon des témoins, 200 personnes ont été blessées, dont cinq photographes de presse, au moment où la police lançait quelque 100 grenades lacrymogènes, y compris à l’intérieur des bâtiments de la mosquée.
