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Dans le Golfe, George Bush vante la stratégie américaine en Irak

bush-a-manama.jpg MANAMA (Reuters) – George Bush a affirmé, au début de sa tournée dans les pays du Golfe, que la nouvelle stratégie américaine avait permis d’éviter à l’Irak de plonger dans le chaos, et il a confirmé le retrait de 20.000 soldats d’ici le milieu de l’année, annoncé en septembre dernier.Lors d’une escale dans une base militaire au Koweït où il s’est entretenu avec le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, et l’ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad Ryan Crocker, le chef de la Maison blanche a estimé que l’amélioration de la sécurité en Irak permettait à « une partie des forces américaines de rentrer à la maison ».

« Tout réduction supplémentaire s’appuiera sur une recommandation du général Petraeus, et ces recommandations sont entièrement fondées sur la situation sur le terrain », a ajouté George W. Bush à Camp Arifjan.

Admettant sans fard que jusqu’à l’année dernière, « notre stratégie ne fonctionnait tout simplement pas », le président américain a jugé que l’envoi de renforts et l’accent mis sur les moyens de lutte contre l’insurrection portaient leurs fruits.

Bush s’est rendu ensuite à Bahreïn, un proche allié des Etats-Unis qui abrite la Ve Flotte américaine, où il a été accueilli par le roi Hamad ibn Issan al Khalifa.

Le chef de la Maison blanche a rendu hommage aux efforts menés par le royaume en faveur de la démocratie, en mentionnant la tenue d’élection et le fait qu’une femme ait été élue au Parlement. « Les réformes de Bahreïn consolident votre nation », a déclaré Bush.

Quelque 200 manifestants se sont rassemblés près de l’ambassade des Etats-Unis à Manama, brandissant des pancartes anti-américaines et scandant des slogans contre la famille régnante. « Terrorisme d’Etat – Made in USA », pouvait-on lire.

RAPPORT PETRAEUS EN MARS

Au Koweït, Bush a jugé que l’Irak était aujourd’hui un pays différent d’il y a un an. « Il reste beaucoup de travail difficile, mais le niveau de violence s’est singulièrement réduit. L’espoir revient à Bagdad, et l’espoir revient dans les villes et villages à travers le pays. »

« Al Qaïda reste un danger et continuera de viser des innocents par la violence. Mais nous lui avons porté des coups sévères et Al Qaïda se heurte désormais au soulèvement croissant des Irakiens ordinaires qui veulent vivre en paix. »

La guerre en Irak est devenue très impopulaire aux Etats-Unis et a contribué à faire plonger la cote de popularité de Bush à moins de 30% aujourd’hui.

Bush n’a pas évoqué plus précisément le retrait des troupes américaines, laissant ce soin aux commandants sur le terrain. Il avait indiqué vendredi dans une interview télévisée que les Etats-Unis pourraient « facilement » rester présents en Irak pendant dix ans au moins.

Le général Petraeus présentera en mars un rapport au Congrès sur l’éventualité de nouvelles réductions de troupes, qui sont au nombre d’environ 160.000 dans le pays.

Bahreïn est la deuxième étape de la tournée de Bush dans cinq Etats arabes, qui le conduira également en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Egypte.

Bush a entamé cette tournée après une visite en Israël et en Cisjordanie où il a assuré, dans un climat de scepticisme, qu’un traité de paix y serait signé avant la fin de son mandat en janvier 2009.

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